| Sujet: MAXENCE&PRIMROSE X L'amour vache Mar 1 Jan - 15:25 | |
| L'amour vache feat Maxence Dernier cours de la journée. Plus encore, dernier cours de la semaine. La bleue et bronze n'était pas du genre à rêvasser pendant les cours et pourtant, son regard voguait ici et là, distraitement. Les silhouettes d'Andreas et Wesley se dessinait quelques bancs plus loin. Foutue distance. Le trio atypique connaissait des heures sombres. Si auparavant on n'imaginait pas les voir les uns sans les autres, à l'heure actuelle, on ne les voyait plus que part paire. Le plus souvent, c'était Andreas et Wesley. Plus rarement, on pouvait croiser Primrose en compagnie de l'un des deux. La plupart des gens n'en disaient rien, sans doute parce qu'ils savaient à quel point l'équilibre du trio était fragilisé par le comportement de la demoiselle Fitch et ils ne désiraient pas se mêlés de leur relation déjà suffisamment complexe, ambiguë et malsaine. Primrose finit par laisser échapper un soupire, jouant de sa plume contre son bureau, provoquant ainsi un bruit régulier et désagréable pour ceux qui désiraient se concentrer sur ce que le professeur était en train de leur expliquer. La Serdaigle était bien trop au prise avec ses pensées pour se soucier des regards assassins de quelqu'un de ses camarades de classe. L'heure de la fin des cours arriva comme une délivrance et, n'y tenant plus, elle ramassa ses affaires et les fourra dans son sac, prenant la sortie sans même se soucier des dernières directives données par le professeur. Arrivée dans le couloir, Primrose fut immédiatement noyée dans la marée humaine qui sévissait toujours à cette heure de la journée. Jouant des coudes et marchant délibérément sur quelques pieds qui traînaient sur son chemin, elle se fit un passage parmi les élèves survoltés par les deux petits jours de libertés qui les attendaient. Primrose avait beau aimer être entourée, elle ne supportait pas de se trouver au coeur d'autant d'agitation. D'autant plus qu'il y avait un bon nom de sang impures. Par Merlin ce qu'elle pouvait détester se mélanger à ce genre de vermine. Au coeur de la cohue, elle reconnu la frimousse aussi agréable que détestable de Maxence. Un sourire narquois se glissa sur les lippes de la demoiselle. Rien de tel qu'un tête à tête avec le Serpentard pour évacuer les frustrations emmagasinées au cours de la journée. Il n'en fallu pas plus à la demoiselle pour le suivre au delà des murs du château. Elle gardait une certaine distance entre lui et elle, sans pour autant cacher sa présence.
Elle finit par le rejoindre sur le ponton de bois faisant face au lac. Elle garda le silence, laissant nonchalamment son sac retomber contre le sol alors qu'elle admirait la surface lisse du lac. Elle finit par tourner sa frimousse vers lui, un sourire entendu aux lèvres. La malice illuminait son regard noisette, telle de pépite d'or liquide. Elle glissa ses mains sur ses hanches, toujours silencieuse. Son sourire et son regard n'augurait rien de bon, ils étaient souvent le signe que les sarcasmes et les propos acerbes allaient tombés tels des lames. Maxence en serrait la victime. Enfin, si l'on peut dire, car le jeune homme était loin d'être innocent et n'hésitait jamais à lui renvoyer ses gentillesses aux visages. C'est d'ailleurs ce qui lui plaisait chez Maxence. Il était tellement plus agréable de s'opposé à quelqu'un qui en valait la peine plutôt que de s'acharner sur un être misérable qui se laissait affaiblir à la moindre occasion. Elle finit par s'avancer et se poser sur le ponton. Assise, jambe croisée, elle n'avait encore rien dit. Je suis d'humeur généreuse, donc je me suis dis, pourquoi ne pas venir tenir compagnie à cette face de goule. Ne me remercie pas, je sais, tu es le plus heureux des hommes... Enfin, si on peu te considéré comme un homme. Fidèle à elle même, elle le détailla de haut en bas, non sans afficher tout le dédain qu'elle pouvait. Elle le toisa quelques secondes encore avant de revenir au lac, non sans avoir laissé échapper un soupire. Nulle besoin de formule de politesse entre eux, les vacheries se suffisaient à elle même. Elle passe précautionneusement ses mains sur sa jupe pour la lisser. Dis moi, il y a des problèmes de luminosité du côté des Serpentard? A moins que l'elfe de maison qui s'occupe de ton linge se soit carrément foutu de ta tronche. Elle lui adressa un sourire on ne peut plus hypocrite, avec en prime, un magnifique clin d'oeil.
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