C'est un dix-sept septembre 1979 qu'une jeune femme et son époux se trouvaient dans une salle d'accouchement vers les coups de dix-sept heures. L'accouchement venait d'être déclenché... Des cris perçaient la salle d'accouchement et le médecin disait «
Poussez madame... Courage ». La femme prenait son souffle, respirait profondément tout en tenant la main de son époux. Si ça continue comme cela, le pauvre n'aura plus de main gauche. Le temps passait et ce n'est que vers les coups de dix-huit heures quinze qu'on a pu apercevoir la tête du bébé. «
Je vois la tête... Plus que quelques efforts ». La jeune femme n'en pouvait plus et pourtant c'était loin d'être terminé. C'est à dix-huit heures trente exactement que leur second enfant venait d'arriver dans ce monde. De suite, une sage-femme a pris la petite fille pour vérifier que tout allait bien. Son époux essuya avec une serviette le visage de sa tendre épouse et par la suite, la sage-femme venait de les rejoindre, leur apportant leur merveilleuse fille. Le sourire aux lèvres, elle prend dans ses bras sa chère petite fille «
Bienvenue parmi nous Hermione Jean Granger».
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On sait tous que la première fois qu'on montre notre sociabilité c'est lorsque l'on rentre en maternelle. Cela peut paraître étrange, mais contrairement à certaine personne je me souviens parfaitement de ce premier jour où mes parents m'ont accompagnés à l'école maternelle. Au départ, je n'étais vraiment pas très enthousiaste de savoir que j'allais quitter mes parents avec qui j'ai passé mes trois dernières années. Je n'étais pas prête à m'en séparer et c'est pour cela que je marchais à reculons, je ne voulais pas avancer. Malheureusement, il faut bien faire ces premiers pas dans la vie et ne pas lui tourner le dos sinon on risque de le regretter toute notre vie. Lorsque nous sommes arrivés devant l'école, mon coeur battait la chamade, mais encore plus lorsque l'on a franchi la porte d'entre de la classe où se trouvait une jeune femme vraiment très belle qui avait un grand sourire. Elle m'avait l'air très gentille, mais ce n'est pas pour autant que j'ai lâché la main de ma mère. «
Maman... Je ne veux pas, je veux rentrer... » Voilà ce que j'ai dis à ma mère. Cette dernière s'est mise a genoux pour être à mon niveau et ne m'a rien dit. Elle m'a embrassé la joue avant de se relever et de retirer sa main de la mienne pour reculer vers la sortie. Les larmes montaient en moi, je me sentais seule et ma mère me laisser là, avec des enfants que je ne connaissais pas, une femme qui pour moi était une totale inconnue...
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Le monde dans lequel je vis est un monde vraiment extraordinaire, un monde vraiment merveilleux et tellement magique. Lorsqu'on arrive sur cette terre, on ignore tous et toutes que ce monde n'est pas qu'un simple monde rempli de simple mortel, de simples humains, mais un bon qui va bien plus loin que cela et qui vaut bien mieux par la même occasion. J'ai eu la chance de faire partie de ce monde. Je venais de rentrer chez moi. On était le treize juillet et c'était une superbe journée. J'avais hâte d'y arriver et j'étais très heureuse. Je venais donc de rentrer, car auparavant je me trouvais dehors avec quelques amis pour m'amuser et profiter de cette journée qui était pour moi bien plus importante, bien plus spécial. Depuis mon plus jeune âge, je savais pour ma famille, pour ce monde dans lequel on respire, on vit. Mon père est un moldu et ma mère aussi. Qui aurait pu le croire ? Malgré que je sois jeune, très tôt, j'ai pu montrer et même prouver que j'étais une sorcière. Mon père avait peur au départ, mais ma passion et mon dévouement vers ce monde était si grand que mes parents m'ont poussé et même encouragé. «
Ma chérie, rejoins-nous à la cuisine. On a quelque chose pour toi » me dit ma mère en criant pour que je puisse entendre. «
J'arrive » lui répondis-je en souriant et en marchant vers la cuisine. A vrai dire, je m'attendais à voir quelque chose de nouveau ou encore quelqu'un, mais rien de tout cela, juste une lettre. Je regarde mes parents avant de m'asseoir sur un des tabouret qui entourait le comptoir et je regarde la lettre. Il y avait une attache très étrange et depuis toute petite, je m'étais dit que je ne serais jamais accepté dans cette grande école. C'est en la prenant et en l'ouvrant que j'ai pris le papier qui s'y trouvait pour la lire. Cette lettre m'annonçait mon acceptation à cette grande école, dans une école de sorcellerie, un endroit où j'ai toujours voulu aller. Pas que je n'aime pas l'école des moldus, mais la magie c'est ma vie, c'est encré en moi... «
Maman, papa, je suis prise à Poudlard à la rentrée. Je vais y aller. » dis-je en ayant un très grand sourire sur mon visage. Cette lettre était un merveilleux cadeau et surtout, j'avais tellement hâte à ce moment-même d'être le jour de la rentrée pour découvrir cette si grande école, que j'ai découvert, dans les livres...
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Cette année est une nouvelle. Je rentre en cinquième année et je suis bien heureuse d'y revenir. Avec le retour du seigneur des ténèbres, la vie se complique un peu, mais je sais que le seul endroit où on est en sécurité c'est bien Poudlard et avec Dumbledore dans les parages, on ne risque rien.