j'ai montré le bout de mon nez le premier mai, il y a maintenant dix-sept ans. Il faut bien avouer, mes parents ont été heureux lorsqu'ils ont vu que j'étais sang mêlé vélane-sorcier. Je suis sûr qu'en me regardant ma photo tu te dis, je l'ai vu quelque part. En réalité dans la vie je suis en septième année et malgré tout ce qu'on peut dire, je garde les pieds sur terre. D'ailleurs, je fais même partie de la maison ou du groupe des serdaigle et je suis fière de rejoindre leur rang. Je possède une baguette qui fait 26.75 centimètres, qui est faite avec du bois d'ébène et qui contient un cheveux de vélane, un de sa mère. Si tu me croise dans les rues de Londres, tu pourra certainement me confondre avec Alex Petyffer, mais pour me défendre mon patronus prendra la forme d'un louveteau. Je voudrais te dire une dernière chose, dans la vie tu entendra surement des rumeurs sur mes proches ou encore sur moi, mais sache que je suis célibataire mais amoureux et que je suis bien ainsi. Voilà, je pense avoir fait le tour, après tout, on n'est pas dans les confidences non ?

Je m'appelle Audrey, j'ai 18 ans, j'habite dans une banlieue à côté de Paris. Sur le net on m'appelle Pudding Morphina et, même si je refuse carrément de l'avouer, j'aime bien les 1D. Bon j'aime pas trop la popularité qu'ils ont mais... Je vais m'arrêter là ou je risque de vous faire une description philosophique sur la popularité. Sinon, bah j'adore Skins et Teen Wolf. J'aime beaucoup Terra Nova, c'est dommage que ce soit fini. Euh, sinon, j'aime beaucoup le film Time Out (Amanda Seyfried et Alex Pettyfer font partis de mes acteurs préférés.) Et puis bah, voilà hein...

« Mademoiselle Debreuille, c’est un garçon. » « Bien, appelez le Lucien. Lucien Jérôme Deulceux. » « Si j’ai bien compris, vous choisissez les prénoms et il garde le prénom du papa, c’est ça ? » « On peut dire ça comme ça oui. »
Le jeune infirmier s’en alla écrire le prénom du nouveau né sur une machine moldu et revint quelques minutes plus tard avec un joli bracelet tout bleu. Un bracelet avec écrit : Lucien Jérôme Deulceux. Son père avait des origines françaises et était parti très tôt vivre en Angleterre avec sa mère.
Sautillant et transpirant à grosses gouttes, un homme d’une trentaine d’année, châtain clair aux yeux d’un bleu transcendant entra dans la chambre d’hopital.
« Je vais l’emmener avec moi Sacha, tu sais que c’est la meilleure chose à faire. » « Bien sur David, tu sais toujours ce qu’il y a à faire dans toutes les circonstance. » « Ce n’est pas vraiment le meilleur moment pour faire du sarcasme tu ne penses pas ? Un fils que je ne voulais pas et que tu ne voulais pas vient de naître. Je ne suis pas sur de vouloir entendre tes réflexions à quatre balles en ce moment. »

Autant vous dire que la naissance de Lucien ne s’est pas fait dans la joie. Il est donc né d’un père sorcier de sang pur et d’une vélane française. Il a toujours été très fier de son sang. Avoir du sang vélane coulant dans ses veines, ce n’est pas cadeau donné à tout le monde.

Toute son enfance, jusqu’à ses onze ans, le jeune Lucien a vécu avec son père, sa belle-mère –qui ressemblait presque en tout point à celle de Cendrillon- et, pour finir le conte de fée, son grand-demi frère et sa petite demi-sœur. Excepté que, à l’inverse du conte de Cendrillon dans lequel les deux belle-sœur déteste notre belle blonde et lui font vivre l’enfer, chez les Deulceux, seul le grand frère était invivable avec Lucien. Mais sa petite-sœur, elle, a toujours été là pour le blond.

Durant les vacances séparant après ses onze ans, il reçu la lettre d’admission à Poudlard, l’école où son père et sa marâtre avaient fait leur scolarité. Et croyez moi, ce fut avec choix et bonne humeur qu’il y partit.

« Deulceux Lucien » lança la jeune femme squelettique. Bah quoi ? Fallait bien l’avouer, le professeur McGo était maigre. Bref, ici n’est pas la question. Le jeune blond s’approcha du siège sur lequel le choixpeau était posé. Comme le veut la procédure il s’assit et le choixpeau fut placé sur sa tête. Et Lucien eut le temps, pendant la longue réflexion du vieux bout de tissu, de chercher son demi-frère du regard. Et il le trouva. Juste là. A le regarder avec des yeux haineux. A la table des Serpentard. Comme son père. Comme sa belle-mère. A croire que le fait d’être maléfique, c’était de famille. Après une longue, très longue réflexion le choixpeau se décida enfin à répartir le pauvre jeune homme. « Bien bien. Alors, tu ne ressembles aucunement à ton père à ce que je vois. Mais tu as une intelligence et une facilité de compréhension impressionnantes. Pour cette raison, je pense que Serdaigle te conviendra parfaitement. »
La femme squelettique enleva le choixpeau de la tête du jeune Deulceux et lui montra d’un signe de la main la table où il devait prendre place. Dieu merci, c’était à l’exacte opposé de la table des Serpentard. Et moins il fréquentait cette maison, mieux il se portait.

Avec toujours les meilleures notes dans toutes les matières, Lucien devint rapidement un des meilleurs élèves de l’école mais aussi un des plus fétard. Et même si, à la base, il s’était promis de ne jamais parler à son demi-frère, leur relation s’améliora au fur et à mesure des années. Ils allaient ensemble à des fêtes, parlaient de filles, et faisaient des farces aux premières années. Rien de bien méchant hein… Juste un petit bizutage d’entrée. Enfin bref, Lucien devint quelqu’un qu’il était bon d’avoir comme ami. Le parfait dosage entre l’élève parfait et l’ami parfait, entre le frère parfait et l’ennemi parfait. Bref, il était soit disant parfait.
La seule chose essentiel qui manquait, et tout le monde semblait d’accord sur ce point, excepté lui, c’était qu’il était toujours célibataire. Et franchement, ça le faisait pas.
Oh certes ! certaines fois, il avait des petites relations de rien du tout, mais très vite ça cassait, si bien qu’il passa bientôt, en plus de passer pour l’élève parfait fetard et populaire, comme un coureur de jupon. Et croyez moi, tant de réputation, c’est dur à tenir. Et c’est pourquoi il doit avoir, lui aussi, ses petits secrets qu’il ne dit à personne.

Et l’exemple le plus exemplaire (--‘) est celui de cette fille. Jade. Leur rencontre date un peu. Disons de…quatre ans ? Il était en retard à un cours et elle…sûrement aussi. Rencontre basique, Lucien lui a foncé dedans. Disons que lorsqu’il a relever les yeux vers elle, il n’eut pas le temps de s’excuser, ce qui, après réflexion, il n’aurait peut-être pas fait, que déjà la jeune Serpentard –à en croire sa robe- s’était mise à lui crier dessus. Et lui, et bien il n’avait absolument pas envie d’en rester là.

Au jour d’aujourd’hui, il n’en est effectivement pas resté là de cette histoire avec cette Jade. Depuis ce moment, il la cherchait, il jouait avec elle, et essayait de la faire dire quelque chose. Quelque chose que lui veut entendre mais qu’elle refuse de dire. Quelque chose que lui, refuse de dire aussi de toutes manières. Mais c’est juste pour le fun. Enfin, ça, c’est ce qu’il fit.
Sa sœur est enfin arrivée à Poudlard et a été réparti à Serpentard (étonnant non) ? Son grand demi-frère et lui continuent de s’amuser à aider et bizuter les premières années.

Quand à Jade, pour ne pas revenir tout le temps à elle, et bien rares sont les fois où il ne la suit pas dans les couloirs pour voir où elle va se faufiler. Rares sont les nuits où il ne pense pas à elle. Rares sont les fois où il passe à côté d’elle et ressent l’étrange sensation d’avoir envie de se sentir aimer. Et enfin, rares sont les fois où il n’a pas qu’une seule envie, celle de l’embrasser.