"Just gonna stand there and hear me cry, But thats alright because I love the way you lie,."

La jeune femme ne semblait pas enchantée lorsque Jeremiah et Ricard Fitch pénétrèrent dans le salon de la demeure familiale des Wylder. Elle ne put cacher son dégout en apercevant les traits grossiers du patriarche. Elle n’avait qu’une envie, fuir, s’enterrer sous terre, se soustraire au regard inquisiteur de Ricard et de son fils. Dans un mouvement désespéré elle tenta de se diriger vers la porte mais sa mère la retint fermement par le bras. « Restez tranquille, Henrietta. » Ladite Henrietta chercha une quelconque aide auprès de son paternel mais celui-ci évitait ostensiblement son regard. « Je ne vois pas l’utilité de cette entrevue, Emrick. Nous avions un accord ! » La voix de Ricard était guttural, rauque, désagréable. Derrière lui, son fils, Jeremiah se tenait le dos vouté, son regard valsait de droite à gauche sans interruptions. « Oui…Bien sur Ricard mais… Enfin Lisa, mon épouse à estimé qu’il serait judicieux que les fiancés se rencontrent avant... Vous savez bien… le mariage. » Henrietta nota mentalement de ne pas oublier de remercier son père pour avoir bousillé sa vie. Ricard eu un rictus avant de prendre la parole « Très bien… Laissons les dans ce cas… Mais je te préviens Wylder… à la moindre entourloupe. » Il esquissa un sourire, dévoilant ses dents impressionnantes de part leur blancheur éclatante. Les adultes quittèrent la pièce, laissant les promis seuls. Henrietta ne se retint pas de le toiser ouvertement. Il était de notoriété publique que les Fitch étaient des sang-pur extrêmement vaniteux et suffisants, Jeremiah, malgré ses 27 ans ne devait pas déroger à la règle. Elle se sentit coupable, sa famille était contrainte à fiancer son unique fille avec cette famille prestigieuse…de tarés. Il fallait dire que depuis que Mr Wylder avait épousé une sang-pure américaine, rien n’allait plus. Ils n’avaient réussit à concevoir qu’un seul et unique enfant, une fille qui plus est. Il ne resterait donc plus qu’une seule branche de la famille Wylder à la prochaine génération. Celle du frère aîné d’Emrick, Marius, qui avait déjà un fils, Maximillian, le cousin d’Henrietta donc. De plus, la famille Wylder passait du prestige au déshonneur plus vite qu’une girouette passait du sud au nord un matin de grosse tempête. C’est donc pour cette raison qu’Henrietta se retrouvait là, face à ce Jeremiah. Le pauvre garçon ne savait pas où se mettre. Il se tortillait sur place, telle une anguille. D’une timidité maladive, Jeremiah ne ressemblait en rien à son père Ricard ni à son grand frère, Gideon. C’était donc une aubaine pour le patriarche des Fitch que de le marier avec une Wylder. C’est Henrietta qui coupa le silence de mort qui s’était installé. « Alors ? » dit-elle de son habituel ton cassant. Jeremiah marmonna dans sa barbe puis fini par prendre la parole. « Je ne sais que dire… Je ne sais pas comment ce déroule ce genre de choses pour tout vous dire. » Jeremiah était très nerveux. Par ‘ce genre de chose’ il entendait le premier contact entre les futurs époux évidemment. Malgré leur fiançailles tardives, ils étaient tous deux âgés de 27 ans, il ne se sentait pas à l’aise « Vous croyiez que j’en sais plus que vous ? » Soupira Henrietta. « Nous pourrions peut-être commencer par nous tutoyer » Suggéra-t-elle. Jeremiah dut admettre que ce n’était pas une mauvaise idée. Cette prise de contact entre les deux futurs époux Wylder-Fitch n’avait pas été des plus simples, le garçon étant des plus réservé et la fille des plus réticentes. Mais pour finir, chacun y trouva son compte. Les Wylder redoraient leur blason, Ricard Fitch réussissait à caser son bon à rien de fils et Henrietta et Jeremiah… Et bien on ne pouvait pas vraiment dire que leur charme respectif laissait indifférent l’autre. Mais il n’y avait pas que les fiancés et leurs parents qui étaient concernés. La disgrâce des Wylder avait voulu qu’Henrietta tombe enceinte lors de sa seizième année. Son petit ami de l’époque, un sang-pur respecté, mourut quelques mois après l’annonce de la grossesse. Henrietta Wylder ferma les yeux. Dieu seul savait que Madelyne n’était pas de sang-pur. Son petit-ami de l’époque n’était pas le père. Il s’agissait d’un né-moldu, une abomination. « Hé dis moi, quand pourrais-je voir Madelyne ? » Elle sourit et lui assura qu’il la verrait prochainement. Jeremiah avait toujours rêvé d’avoir une fille. Même si Madelyne n’était pas son enfant biologique il désirait l’adopter. « Êtes-vous certaine qu’elle est de sang-pur ? » Aboya Ricard en pénétrant dans la pièce. « Bien entendu ! »

Mensonge, n.masc ; Assertion contraire à la vérité, énoncée pour tromper.
Un mensonge. Une duperie. Une tromperie. Une supercherie. Tant de mots pour définir une et une seule chose. La faiblesse d’une femme. Mais que ne ferions nous pas pour un statut ? Une meilleure situation ? Un avenir plus glorieux pour nos enfants ? Tu te voile la face, ce n’est même pas pour Madelyne que tu l’as fait, elle est ta seule honte, ta plus grosse erreur. Henrietta secoua la tête d’un mouvement brusque, comme si cela allait chasser les noires vérités qui l’assaillaient. Non. Elle aimait sincèrement sa fille. Même si elle ne l’avait pas désirée. Ne te berce pas d’illusions, rappelle toi ses premiers mois, tu rêvais de l’égorger, de la tuer. Seules ses yeux, les même que ceux de ton père t’en ont empêché.

"Hey soul sister, I don't wanna miss a single thing you do tonight,."

« Primrose, viens que je te présente ta nouvelle cousine ! » Cria Jeremiah à une chevelure brune. Celle-ci disparut au profit d’un joli minois. « Oncle Jeremiah ! » psalmodia-t-elle en se jetant dans ses bras. « Voici Madelyne. » Continua-t-il en souriant. « Demain vous partirez ensemble pour Poudlard. Je compte sur toi pour veiller sur elle. C’est sa première année. » Madelyne leva craintivement les yeux vers Primrose. Elle avait onze ans à peine, sa mère et elle-même venait d’emménager dans le manoir des Fitch, suite au mariage de celle-ci avec Jeremiah qui avait adopté Maddie par la même occasion. Demain elle partirait pour Poudlard pour la première fois. Avec un nouveau nom, un nouveau père, une nouvelle identité en somme. Elle avait une crainte certaine de quitter Henrietta. Depuis sa naissance elle avait toujours été jugée telle une batârde, malgré son sang qui était pur. Du moins c’est ce que Madelyne croyait. « T’inquiète cousine, toi et moi on bottera le cul des sang-de-bourbe, je te montrerais comment faire, c’est très marrant. » Madelyne sourit timidement à cette remarque. Ainsi elle était condamnée à hair les nés-moldus alors qu’ils faisaient partie d’elle…

« Tu viens ? » C’est Primrose. Dans l’encadrement de la porte. « Je..peux pas, désolée Prim, j’ai du travail jusqu’aux yeux. » Elle afficha une moue boudeuse qui aurait fait un tabac si j’avais posséder quelque chose en plus à l’entrejambe. Ce qui n’était pas le cas. « C’est la troisième fois que tu manques nos sortie shopping hebdomadaires à pré-au-lard ! Tu m’évite ou quoi ?» Râla-t-elle en tapant du pied. Oui, je t’évite peut-être Prim. Il ne faut pas que tu vois ma faiblesse. Ce serait inconvenant, pour toi comme pour moi. D’habitude je fréquentais assidument les boutiques variées de Pré-au-Lard mais ces derniers temps le cœur n’y était pas. Tu ne peux pas comprendre, toi et ton harem. Il obsède mes pensées, je ne peux plus l’éviter. Je le hais. Il est impur, tu ne me le pardonnerais pas. Moi, ta sœur. Je me lève doucement de mon lit à baldaquin. « Bien, allons mettre les boutiques à sac dans ce cas ! » M’exclamais-je avec un enthousiasme factice. Peut-être cela me changera-t-il les idées…Peut-être oublierais-je alors son visage.

Bienvenue ! Une deuxième Fitch.
Je te souhaite bonne chance pour terminer ta fiche de présentation, j'espère que tu te plairas sur le fo'. ^^
Si tu as la moindre question, n'hésite pas.

Tout à l'air en ordre.