j'ai montré le bout de mon nez le 22 février, il y a maintenant treize années. Il faut bien avouer, mes parents ont été heureux lorsqu'ils ont vu que j'étais de sang-pur. Je suis sûr qu'en me regardant ma photo tu te dis, je l'ai vu quelque part. En réalité dans la vie je suis 3ème année et malgré tout ce qu'on peut dire, je garde les pieds sur terre. D'ailleurs, je fais même partie de la maison ou du groupe des Serdaigle et je suis fière de rejoindre leur rang. Je possède une baguette qui fait 29,5 cm, qui est faite avec du bois de sorbier et qui se trouve être particulièrement puissante lorsqu'il s'agit de sortilège de défense et qui contient du crin de licorne. Si tu me croise dans les rues de Londres, tu pourra certainement me confondre avec Emily Didonato, mais pour me défendre mon patronus prendra la forme d'une louve. Je voudrais te dire une dernière chose, dans la vie tu entendra surement des rumeurs sur mes proches ou encore sur moi, mais sache que je suis célibataire et que je suis bien ainsi. Voilà, je pense avoir fait le tour, après tout, on n'est pas dans les confidences non ?

Bonsoir (:

De mon véritable nom Gwendoline, j'arbore avec fierté mes dix-huit ans, et bientôt mes dix-neuf. J'apprécie HP depuis presque 8 ans, sans m'en être une fois lassée. Quant à mon personnage... C'est en quelque sorte un personnage vacant. Mais un vacant non-cité. J'en suis énormément attachée puisque Astoria Greengrass fait partie de mes personnages préférés, et j'espère pouvoir la jouer tout mon saoûl sur ce RPG. :3 Nul besoin de vous dire que je suis le DC de Hua Chang Lewis ♥ J'accrédite aussi une partie du personnage à Leelax qui pour moi a su merveilleusement construire le personnage, que je considère comme vacant, et dont je me suis inspirée pour faire Astoria puisque pour moi, elle ressemble à ceci. (:

Ma vie est très différente de celle que les colportages ont pu vous apprendre.

Alors que Daphnée dansait d'une manière gracieuse et d'une façon tout à fait adroite, je m'étalai sur le sol, alors que je venais de trébucher en voulant faire un pas de valse. Tandis que ma soeur s'évertuait à être au courant de tout, à discourir durant des heures sur son futur mariage avec son Prince charmant, je gardais ma tête plongée dans des ouvrages, ne la relevant que pour m'entretenir avec Père. J'étais chétive, mince et ma chevelure peinait à rester correcte autour de ma peau blême lorsque Daphnée marchait d'une manière délicate, tandis que ses longs cheveux blonds encadrait d'une manière totalement inconcevable, tant cela semblait irréelle son visage diaphane encadrait par ses yeux bleus pétillants. Daphnée et moi étions l'exacte antéposée, séparée par deux années qui ont fragilisée notre relation fraternelle. Alors qu'elle se rapprochée davantage du caractère et du physique de Mère, je ressemblai, pour ma part, à Père de part sa sagesse et sa réflexion. Je n'avais hérité de ma mère que la couleur de mes yeux, ce bleu qui me paraît tant délavé par rapport au bleu clair de ma soeur. Il m 'était fréquemment arrivée de l'envier. De désirer son assurance, la manière qu'elle avait de réussir à minimiser chaque chose comme si elles n'avaient absolument aucune importance.
Nous étions très proches, incontestablement.

Daphnée était la fierté de la famille, attentive, toujours disposée et familière avec toutes les manières de l'aristocratie comme cela nous devait être dues. Bien que notre séparation fut déchirante, à mon sens, ce fut avec fierté que Mère brandit la lettre annonçant sa répartition à Poudlard. Puis qu'elle continua à louer le caractère de ma soeur qui était arrivait si aisément à s'insérer dans le cercle d'amis de Drago Malefoy. Quelle joie pour ma mère qui ne jurer que par eux. De mon côté, je déplorais la distance qu'avait prise ma soeur à mon égard, me prenant de toute sa superbe et m'écrivant d'une manière hautaine et superficielle. Tandis que je me retrouvai souvent seule dans le manoir, je dévorai la bibliothèque de mon père, affirmant notamment mon don pour la magie, bien meilleure que celle de ma soeur, d'après mon père, enfin en ce qui l'en était de la magie instinctive.

Quand ce fut mon tour de faire mon entrée à Poudlard, ce fut avec ravissement que je quittais mes parents et que je prenais les mêmes marches que ma soeur. Mais la chute fut rapide. Constater avec mes propres yeux combien ma soeur me trouvait inutile et ne préférait ne pas aborder le sujet de sa soeur avec ses amies, qui elles me trouvaient ridiculement moches et stupides d'avoir entrevu une relation et une vie aux côtés de ma soeur aînée. De ce fait, quand le Choixpeau fut posée sur ma tête et qu'il m’énonça les quelques traits que j'avais en commun avec les Serpentard, je l'ai supplié de m'envoyer dans une autre maison. Sans penser à la missive déçue de mon père que je reçu le lendemain. Malgré tout, cette année fut agréable, si l'on passe les remarques venimeuses de nos collègues Serpentards. Je me suis entourée d'amis, qui sont, certes sang-mêlés, mais dont j'apprécie le caractère rieur, honnête et réfléchis. Cependant, cette admission dans une autre maison fut quelque chose que Mère eut énormément de difficultés à digérer. En dépit des excuses que j'ai pu lui fournir, la distance qui nous séparait déjà a laissé place à un trou béant, un gouffre que ni moi, ni elle, ne voulions boucher. C'est sans étonnement qu'à ma descente du train, je découvris qu'elle était enceinte de l'héritier des Greengrass. J'étais devenue une paria, de par la faute de ma soeur, mais en plus, ma mère ne me voulait plus sous ses yeux à cause de la honte que je fais naître en elle. Donc, cela semblait normal que je n'ai pas été mise au courant de ce bébé.

Mes vacances ont été pénible, partagé entre mes crises de larmes et les critiques de ma soeur. seul mon petit frère, dont notre Elfe de maison devint rapidement la nourrice, ma mère l'ayant dans ses bras uniquement pour l'exhiber devant ses amies et ma soeur, qui au contraire de moi, ne le supportait, le reléguait au rang de chose inutile et braillarde.

Ce fut, partagée entre mon petit frère Tomin et Poudlard que je vivais dorénavant, faisant abstraction autant que je le pouvais des commentaires hostiles des Serpentard. Néanmoins, la réalité et mon rang me rattrapa trop vite. Beaucoup trop vite. Alors que débutait ma troisième année, l'annonce des fiançailles de ma soeur avec un ancien élève de Poudlard, un garçon de la famille des Flint. Pour ma soeur, l'idée lui était totalement inconcevable. Pour la seule et unique raison que ses sentiments à l'égard de Malefoy étaient forts et qu'elle souhaitait un mariage d'amour avec lui et personne d'autre. Aussi étrange cela soit-il, cette annonce nous a rapproché ma soeur et moi et a effacé ses dernières années d'animosité. Daphnée a fait en sorte qu'aucun Serpentard n'ait encore l'envie de me faire quelques remarques et elle s'est peu à peu radoucie, se plongeant dans une mélancolie et une résignation que je ne lui connaissais pas.

Mais pour moi qui était à ma troisième année, cela ne signifiait qu'une chose: le temps de l'insouciance avait un début, mais surtout une fin et dès lors que cette fin arriverait, je devrai prendre mes responsabilités et ne pas contester le destin qui est le mien.

La douceur de la vie avait laissé place à l'amertume.